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  Histoire brève de l'estampe japonaise
de l'Ukiyo-e au Shin hanga du 17ème au 20ème siècle
       
 
Cette page a été citée comme page de référence dans le dossier pédagogique sur l'exposition Hokusai réalisé par la R.M.N. (R.M.N. = Réunion des Musées nationaux) qui a organisé l'exposition.
(Voir affiche plus bas)
Le dossier complet sur Hokusai est téléchargeable (37 pages) sur le site du Grand Palais.
 
PLAN <<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<

I Technique de l'estampe japonaise

II Du 17ème au 20ème siècle : trois générations d'artistes

A 1ère génération de l'estampe japonaise : période EDO (1615- 1868)
- Utamaro, Hokusai, Hiroshige : les étoiles de l'estampe Ukiyo-e
B 2ème génération de l'estampe japonaise : ère MEIJI (1868- 1912)
- L'estampe Ukiyo-e évolue avec l'ouverture du Japon au monde occidental.
C 3ème génération de l'estampe japonaise : le style SHIN hANGA 1910-1960
- L'estampe du 20ème siècle : un art renouvelé
- Un jeune éditeur initie la nouvelle estampe : Shozaburo Watanabe
- L'estampe Shin hanga avec la touche Watanabe

III Le mouvement Shin hanga

A Les challenges du Shin hanga pendant la première moitié du siècle
- Redémarrer après le tremblement de terre de 1923
- Passer le cap de la crise de 1929 puis de la guerre
B L'estampe Shin hanga après la mort de Watanabe
C Les grands artistes de l'estampe Shin hanga
- Les japonais
- Les occidentaux
- Les artistes actuels influencés par ce mouvement

 

Exposition Hokusai
Galeries nationales du Grand Palais à Paris
octobre 2014 à janvier 2015
Cliquer sur l'image pour voir la page Hokusai

 

 

 

UTAMARO (1750-1806)
La courtisane Takigawa
de la maison Ogiya
Estampe Ukiyo-e
Cliquer sur l'image pour voir la page Ukiyo-e

 

 

 

 

 
Kiyochika KOBAYASHI (1847-1915)
Clair de lune
au-dessus de la rue principale
Vers 1930
Editeur Shima art Company
Un des grands artistes
de l'ère Meiji

 

 

 

 
Hasui KAWASE(1883-1957)
Temple Honmonji sous la neige 1931 (HK39)
Estampe Shin hanga
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Shiro KASAMATSU(1898-1991)
Soir brumeux sur l'étang de Shinobazu, Tokyo 1932
Editeur Watanabe (SK01)
Estampe Shin hanga
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Toshi YOSHIDA (1911 - 1995)
La cloche du temple Heirinji, 1951 (TY36)
Estampe Shin hanga
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Koitsu TSUCHIYA (1870 - 1949)
La mer intérieure de Seto, Tomonotsu - 1940
Editeur Watanabe (TS01)
Estampe Shin hanga
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Tomikichiro TOKURIKI (1902-1999)
Le sanctuaire de Yamato Kawakami Shrine
Série " Lieux célèbres, historiques ou sacrés "
Première édition originale de 1941
Editeur Uchida (Kyoto) (SH40)
Artiste influencé par le Shin hanga
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I Technique de l'estampe japonaise

L'estampe japonaise est toujours réalisée à partir de blocs de bois gravés.
La technique de l'estampe japonaise s'appelle donc " gravure sur bois " ou " xylographie ".

Un processus en 4 étapes


La réalisation d'une estampe japonaise nécessite l'union de 4 talents :

Celui du dessinateur : au temps de l'estampe traditionnelle, il trace un dessin au trait noir sur papier blanc et donne seulement des indications de couleur à l'imprimeur.
Au 20ème siècle, il peint une aquarelle
. Puis il la donne au graveur et à l'imprimeur. Mais c'est le nom du dessinateur que l'histoire de l'art retient (ex : Utamaro, Hokusai, Hiroshige...).

Celui du graveur : il grave, sculpte plutôt, les blocs de bois, un bois par couleur et un supplémentaire pour le trait de contour.

Celui de l'imprimeur : il applique les couleurs sur les blocs et applique le papier successivement sur chaque bloc. C'est lui qui réalise les dégradés de couleurs particulièrement virtuoses dans l'estampe Shin hanga. On les appelle les "bokashi".

Celui de l'éditeur : il est le "chef d'orchestre". Il découvre les dessinateurs, graveurs, imprimeurs de talent, les met sous contrat et les réunit pour produire une oeuvre gravée. Son nom nous est connu seulement quand il s'agit de pièces de grands dessinateurs

(ex : Tsutaya, éditeur d'Utamaro).
A l'heure actuelle, le procédé de réalisation de l'estampe est resté artisanal, tel que décrit ci-dessus.
Mais le 20ème siècle a vu la naissance d'un courant où l'artiste dessinateur grave et imprime lui-même ses estampes. Ce courant s'appelle le Sosaku-Hanga ("Gravure créative").
 

II Du 17ème au 20ème siècle : trois générations d'artistes


A) 1ère génération de l'estampe japonaise : pendant la période EDO (1600 - 1868)

Utamaro, Hokusai, Hiroshige : les étoiles de l'estampe Ukiyo-e

EDO est le nom de la capitale du Japon, actuelle Tokyo.
Le gouvernement féodal des shogun de la famille Tokugawa y est installé. Il pratique à partir de 1640 une politique de fermeture totale du pays. La loi interdit aux japonais de quitter le pays sous peine de mort et interdit aux étrangers d'y entrer.

Pendant cette période, deux types d'œuvres graphiques cohabitent et s'opposent :
- la peinture traditionnelle poétique, héroïque ou religieuse appréciée par l'aristocratie;
- l'estampe, art de feuilles volantes, considérée comme vulgaire et dont raffole la bourgeoisie commerçante.

L'estampe représente des scènes de la vie quotidienne du quartier des plaisirs de Tokyo : portraits de geisha, portraits de courtisanes et de comédiens chez Utamaro et Sharaku.
Puis elle s'attache aux paysages avec Hokusai et Hiroshige.
(NB : GEI "art" et SHA "personne" ou "pratiquant". On peut traduire "geisha" par "personne qui pratique les arts")

"Ukiyo-e" ou " image du monde flottant " est le nom que prend l'estampe pendant cette période. On considère en général que l'âge d'or de l'estampe Ukiyo-e est la période comprise entre 1760 et 1810.


B) 2ème génération de l'estampe japonaise : sous l'ère Meiji (1868- 1912)

L'estampe Ukiyo-e évolue avec l'ouverture du Japon au monde occidental.

Le Japon s'ouvre après 2 siècles de fermeture totale, contraint et forcé par les américains.
Les États-Unis envoient une flotte armée en 1853 et 1854 pour obliger le shogun à abandonner sa politique de fermeture. Le pays s'ouvre aux étrangers avec la signature de traités de commerce.

Il s'en suit l'extraordinaire révolution Meiji, unique en Asie. Le Japon bâtit un Etat fort et s'occidentalise pour ne pas être absorbé par l'occident. "Nous avons le choix entre être à la table des grands ou faire partie du menu " dit un homme politique japonais de cette époque.
L'estampe évolue et s'occidentalise aussi. On lui donne le nom d'estampe Meiji.
Kiyochika Kobayashi (1847-1915) est l'un des artistes qui incarne le mieux cette époque. Il a étudié la photographie et la peinture à l'huile. Il mélange les techniques de représentation occidentales avec celles de l'ukiyo-e.

Puis avec l'occidentalisation frénétique du Japon à partir des années 1870, l'estampe traditionnelle japonaise Ukiyo-e se démode. La concurrence de la photographie la rend désuète. La génération des grands dessinateurs n'est pas renouvelée.


C) 3ème génération de l'estampe japonaise : le style
SHIN HANGA ("Nouvelles gravures") 1910-1960


L'estampe du 20ème siècle : un art renouvelé

Après la révolution Meiji, les japonais n'ont d'yeux que pour ce qui vient d'occident. L'estampe n'a aucune chance face à l'usage de la photographie en plein développement. Les temps deviennent difficiles pour les artistes dessinateurs dès la fin du 19ème siècle.


Un jeune éditeur initie la nouvelle estampe

Vers 1905, un jeune homme de 20 ans, Shozaburo Watanabe a une idée de génie.
D'abord il constate l'existence d'une demande importante aux U.S.A. et en Europe pour l'estampe japonaise.
Dans le même temps il se rend compte que des artistes et des artisans virtuoses gâchent leur talent ou meurent de faim.

Son idée est la suivante : pourquoi ne pas essayer de créer un nouveau style d'images japonaises pour satisfaire la demande ? Il décide alors de devenir éditeur et marchand de "nouvelles estampes".

Il va recruter des artistes et des artisans (graveurs et imprimeurs) et les faire travailler selon sa ligne artistique.
Les thèmes qu'il favorise sont ceux de l'Ukiyo-e mais les estampes sont dessinées avec une sensibilité moderne d'esprit occidental.

Il a fait du marketing avant l'heure car :
- bien qu'il n'ait jamais quitté le Japon de toute sa vie, il sait ce qui peut plaire aux collectionneurs américains et européens;
- les estampes dont il initie la création sont dessinées en fonction de ce que désire recevoir le marché : une vision romantique du Japon qui a cessé d'exister à la fin de la période EDO en 1868 et qui fait rêver les étrangers.

Watanabe utilisera le terme de "Shin hanga" ("Nouvelle Gravure") en 1921 afin de mettre l'accent sur le renouvellement de style que proposent ses estampes.


L'estampe Shin hanga avec la touche Watanabe

Les sujets rappellent les thèmes de l'ukiyo-e : de belles femmes, des portraits d'acteurs, des fleurs et des animaux, des paysages ruraux ou urbains.
Les estampes sont composées en utilisant les techniques de représentation de l'art occidental : perfection de la perspective, dégradés de couleurs très élaborés, utilisation du clair-obscur…

Watanabe donne naissance à un véritable mouvement artistique entraînant de nombreux artistes japonais dans son sillage qu'il recrute comme un chasseur de tête.
Il va aussi faire travailler des artistes étrangers qui vont se plier avec enthousiasme aux contraintes techniques de l'estampe japonaise, tels Fritz Capelari (autrichien) ou Elisabeth Keith (écossaise).
Son entreprise est un immense succès et plusieurs éditeurs se lancent à sa suite dans la production d'estampes de style Shin hanga.


III Le mouvement Shin hanga

Le mouvement Shin hanga prospère de 1915 à 1942 puis, de nouveau, à partir de 1946 jusque dans les années 60.

A) les challenges du mouvement Shin hanga

Dans la première moitié du siècle, la production d'estampes, comme tous les arts au Japon, doit faire face à 2 énormes challenges.

Premier challenge : redémarrer après le tremblement de terre de 1923.

Le tremblement de terre de 1923 et l'incendie qui fait rage pendant 3 jours tuent 140 000 personnes et Tokyo est détruite à 70 %. La boutique de Watanabe et ses ateliers sont totalement détruits.

Il recommence à zéro avec ses artistes. Les meilleures estampes sont redessinées et regravées. Les estampes imprimées avant le tremblement de terre sont actuellement les plus chères.

Deuxième challenge : passer le cap de la crise de 1929 puis de la guerre.


La crise de 1929 ralentit énormément la demande des clients occidentaux.
Puis, pendant la 2ème guerre mondiale, les matériaux deviennent rares et la demande fléchit à nouveau. L'image négative donnée par le Japon à cause de son attitude politique et militaire agressive ne fait qu'aggraver le problème.

Watanabe décide alors de développer la demande intérieure.
Toujours dans la veine de son génie entrepreneurial, il teste de nouvelles techniques de promotion. Il organise, par exemple, des expositions dans les grands magasins.
Organiser des expositions d'œuvres d'art dans les grands magasins deviendra une pratique courante au Japon tout en restant longtemps inimaginable en Europe et aux U.S.A.


B) L'estampe Shin hanga après la mort de Watanabe

Après la guerre, les affaires reprennent normalement mais beaucoup d'artistes sont décédés ou ont pris leur retraite.
Avec la mort de Shozaburo Watanabe en 1962, le Shin hanga disparaît en tant que mouvement artistique mais ses ateliers continuent à produire grâce à son fils et son petit-fils Shoichiro.

La société d'édition Watanabe et sa galerie sont toujours en activité à Tokyo. Elles sont situées dans le quartier de Ginza et dirigées par le
petit-fils du fondateur, Shoichiro Watanabe
. La plupart des estampes vendues sur ce site sont réalisées sous la direction de Shoichiro.
Artmemo a l'honneur de représenter pour la France l'éditeur
Shoichiro Watanabe .
Il est à noter que Watanabe est l'éditeur le plus important mais qu'il a eu des concurrents brillants, tel Unsodo à Kyoto ou Doi Teiichi et son fils Eiichi.
Actuellement, le Shin hanga reste une référence dans le monde entier comme source d'influence pour les artistes contemporains qui dessinent pour la gravure sur bois.



C) Les grands artistes de l'estampe Shin-Hanga

Les japonais : Hasui Kawase, Shiro Kasamatsu, Goyo Hashiguchi,
Ito Shinshui, Hiroshi Yoshida, Toshi Yoshida, Koitsu Ishiwata, Koitsu Tsuchiya, Hiroaki Takahashi, Natori Shunsen…
Voir
biographie d'Hasui Kawase
Voir
biographie de Shiro Kasamatsu
Voir
estampes d'Hasui Kawase en vente
Voir
estampes de Shiro Kasamatsu en vente

Les occidentaux
Ils
ont voyagé au Japon à la grande époque de production du mouvement Shin hanga et ont dessiné des estampes pour Watanabe : Fritz Capelari (autrichien), Elisabeth Keith (écossaise), Charles W. Bartlett (anglais)...

Les artistes actuels influencés par ce mouvement : Katsuyuki Nishijima, Tomikichiro Tokuriki, Paul Binnie (écossais), Clifton Karhu (américain)…
Bettina Vannier
 
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